BASA

- 36 -'- qu'elle éla rg ît également le cercle de ses études ainsi que le nombre de ses membres, parmi les– quels il serait d'avis , à titre d'encouragement, d 'admettre même des élèves des cours secon– da ires . Le Président félicite M. Trèves de son enthou– siasme sans pareil pour notre Associa tion et pour son a venir . Mais il ne peut épouser toutes ses idées . Ainsi, ce n' est pas à par ti r d'auj ourd' hui seulement que notre Société embrassera toutes les sciences sa– crées et profanes ; tel était déjà son programme en 1855 , lors de son origi ne . Dès lors a ussi, bon nombre de ses membres se sont disting ués , non seulement clans le champ de l'histoire, mais dans t outes les branches du savoir humain , comme en font foi les comptes r endus e t les mémoires de t ous nos vingt Bulle tins . Notre Associa tion n'a clone pas à élarg ir, de nos jours , le cercle de ses é tudes , mais uniquement à persévérer clans sa v01e . Il en est de même de son culte jaloux de la langue de nos pères , pour laquelle elle s 'a rmerait encore de pied en cap, comme en d'autres circons– t ances , si sa conser vation e t sa défense n'étaient déjà soutenues on ne peut mieux par la L ig ue val– dôtaz'ne e t par nos cinq jo,urnaux. Qui pourrait clouter, enfin, de l'attachement suprême de notre Socié té à notre sainte Relig ion ? Sans en donner un cours apologétique dans ses publica tions , elle l 'a défendue en toute occasion,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=