BASA

- 54- - cernait le culte divin, l'affaire fut portée par de– vant l e tribunal de l' Evêché . Par r equête datée de la fin décembre l 647, les syndics prénommés firent instance auprès de Mgr Vercellin pour contraindre les r énitents à leur rembourser la somme due depuis bientôt un demi-siècle. A cet effe t, une ordonnance , signée par l' offi– cial le 29 janvier 1648, fut expédiée au chanoine Maffey, curé de Châtillon, pour que le dimanche suivant, au prône, zl eût assig·né les partz'es à se présenter r espectivement à la . cour épiscopale le premier four suivant de plazd. L'annonce requise fut faite , mais, seuls, les deux syndics avec leur procureur, le not 0 d'Aymoz, comparurent à l'audience du 12 février. Une nouvelle citation, fait e z'nter mùsaru1n solemnza le 29 novembre, n' eut pas un meilleur résultat. Quelques jours après pourtant, ceux de Cha– méran payèrent leur tangente . Quant aux contu– maces de Breil, le juge ecclésiastique les con– damna, le 16 décembre 1648, à payer leur dette de L. 53, e t la sentence fut remise pour son exé– cution au châtelain-juge de CIy. (Résumé d'un procès trouvé parmz' les vz'eux papùrs de Pantaléon Bzeh) à Châtillon.) Le Document) lu en second lieu, se réfère à l'an l 794, époque où la terreur régnait clans notre pays, et où !'Autorité ecclésiastique dut accorder au Clergé des pouvoirs extraordinaires. La Ré– publique française n'ayant pu attirer dans ses vues le roi Victor-Amédée III, lui déclara la guerre.

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