BASA
- 55 - Dès le printemps de l'a nnée 1793, les Français s'avancèrent jusqu'au pied du col du Petit-Saint– Bernard, et clu col 'du Mont, à Valgrisenche . Il n'y eut cependant, en ce tte année , que des escarmouches entre ces troupes et les Piémon tais , qui s tationnaient sur le versant valdôtain. Mai s les Français ayant reçu des renforts considérables au printemps suivant, nos compagnies, après leur avoir va illamment r ésisté, durent, le 24 avril, s'enfuir à La Thuile , e t allèrent ensuite camper à Saint-Pi erre, puis à Quart. Ces nouvelles j etèrent d'autant plus l'alarme dans toute la Vallée que les troupes françaises avaient signalé leur arrivée à La Tlrnile , e t ensui te clans tout le Valdigne , par des pillages , des incendies e t par une véritable rage contre les égli ses e t les chapelles . Bon nombre de familles, ainsi que des religieuses e t quelques prê tres , allèrent chercher un lieu de sfü-eté hors du pays . Mgr' Solar avait multiplié ses circulaires en raison de la gravité des circonstances ; mais se voyant exposé à -des dangers plus que tout autre habitant, il se réfugia momentanément à Ivrée . C' es t alors - en d,ate du 26 avril 1794 - que son Vicaire Général, le clnnoine de la Cathédrale Jérôme Millet, après en avoir sans doute conféré avec lui, adressa au Clergé la le ttre suivante , aujourd'hui inconnue: POUVOIRS accordés aux curés et a11x prêtres approu– vés dans le diocèse d'Aoste, à l'occasion de l'entrée des F ranç:ai's dans le Duché, le 24 avrzt 1794. 1° On accorde à tous les curés, vicaires, recteurs et
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