BASA

- 86 - Je dois vous l'avouer: je m' étonne e t je tremble presqu e en pens zi. nt que je doi s vous entre teni r cle l'homme qui, p c: mlant plus de trente-cinq ans , a é té le Président autorisé, respecté e t aimé de cette Académie, qu'il a intéressée et réj ouie intellectuellement par ses nombreux écri ts et par ses savants mémoires : je parle de Mgr J.-A. Duc, gloire de cette Vallée. Certes , j'aurais eu bien ma~t vai se gràce si j 'avais opposé un refus à l'invitation de M. le P résident de l'Académie , d'autant plus que j'au– .rais perdu une occasion de manifester publique– ment mon admiration pour l'illustre e t r egretté Défun t. D'autre part, comment pourrai-je m'acquitter cle cette tftche bien lourde , surtout si j e pense que la vie de Mgr Duc a été ex trêmement remplie, et si je r éfléchis que les personnes qui ont v_écu avec lui dans une long ue intimité pourraient vous dire bien cles choses très attrayantes que j'ignore ? Tous ceux qui l'ont connu de près, se sont fai t une haute idée cle sa personne et ont pu constater la souplesse de son intelligence, la délicatesse de son honnêteté lit téra ire , qualités qui , en lui, se sont unies à un très grand amour de sa patrie . Il y a assez longtemps que je roule clans le monde et, sans avoir la prétention de connaî tr_e l'histoire contemporaine , j'ai pu suivre cependant le mouvement du monde ecclésiastique dans les étroites limites du Piémont e t j'ai eu l'occasion, par la position même que j'occupais , de faire la

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