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connaissance cl'un très grand nombre de Prélats . Un seul m' é tai t presque inconnu: :Mgr Duc. Je ne l' avai s vu q u'une seule fo is e t ne lui avais pas parlé ; or , rencontre fort uite n' est pas connais– sance . ]\fais néanmoins le nom de Mgr Duc é ta it a n-i vé jusqu'à moi sous l'aspect ou , plu tôt , avec un renom d'his tori en très r emarquable . Lorsqu' on sait ce qu'il faut de t ravail , de téna– cité et, disons-le aussi, de réclame et de chance pour péné trer clans l'opini on publique e t pour se faire un nom clans la république des le ttres, on est forcé d 'admirer cet homme . E n effet il a su passer au delà des limites de ce t te Vallée, il s'est fait connaître très avantageusement clans le Piémont, clans l' Italie e t, plus encore , en F rance e t en Suisse , où le nom de Mgr Duc, évêque et his– tori en, jouit d' une r éputation très considérable , quoiqu'il ne l'ait nullement cherchée . Sans cloute , ce n' est pas ordinaire que d 'ê tre nommé Membre de la Députation cl'H is toire cle Turin; e t on s'en rendra compte si l'on song e aux notabilités qui en font partie , et aux diffi– cultés qu'il y a d'e ntre r clans ce Corps savant. Permettez-moi ici une r emarque . Depuis long– temps déjà, en France et en Suisse, on avait fondé des académies , où une louab le fraternité de vues , une considéra tion réciproque , et une même incli– nation d'études et de goûts poussaient les per– sono.es d'éfüe à trava iller au progrès des le ttres , à fouiller les bibliothèques e t les archives, à re– tracer le passé, à l 'aide de vieux parchemins et

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