BASA
- X- Séance du 7 avril 1927. L'Académie St-Anselme a tenu, le 7 avril, une séance, •qui s'ouvrit par l'élection de quatre candidats proposés dans la réunion précédente: c'étaient Mgr Bruno Palaja, chanoine– curë de la Cathédra~e d'Oppido (Calabre) et auteur de re– marquables poésies religieuses; M. le chev. Antoine Chanoux, ·é.crivain valdôtain distingué, professeur de langue française au Lycée Cavour et à l'Académie militaire de Turin ; M . Guido Rey, nom fort connu dans 1' Alpinisme, auteur d'une superbe publication sur le Mont-Cervin, et enfin M. J. L. Tou– scoz, chanoine de la Cathédrale d'Aoste, et PJOfesseur ' au Grand Sémina,ire. Tous ont été proclamés :membres effectifs de notre Société académique. La p·arole fut ensuite donnée à M. le chan. Lale-Démoz, .qui lut les points les plus saillants du long testament du seigneur Jean Vulliet, premier secrétaire du Duc Charles le Bon. Ce Savoyard s'était établi à Aoste en épousant, en 1520, Guillermine, fille et unique héritière du noble Jacqu es, dernier mâle de l'ancienne lignée des seigneùrs de Sancto Petra. Son .château, situé au-dessus de l'église de ce nom, remontait au x1e siècle. A sa mort, survenue en 1529, sa fille et son mari lui suc– ·cédèrent en sa juridiction et eurent une famille fort' nom~· breuse. Bien que jeune encore et sanus mente. et corpore, Jean Vulliet tint à fai;re son t~stament pour éviter des procès .e11tre ses descendants. Par cet acte, reçu le 10 septembre 1539, dans l'archidiaconé ·d'Aoste, il nomma, pour son héritier principal, son fils aîné Charles et lui assigna le château et la seigneurie de Saint– Pierre, en le chargeant toutefois de différents legs et du payement des dots de ses sœu rs, Il donna ensuite à ses autres fils des bieris situés en Savoie, à Montal to, à Montestrutto, à Quart, à Felina, à Reverrier, à Aoste, à Gignod, à Sarre .et à Aymaville. Son arrièré-fils, Jean-Pierre, fils de Charles, fut un mau– vais administrateur de sa fortune et, après avoir cédé plu– sieurs cens et propriétés à Philibert, seigneur de Nus, il vendit, •y1 1603, au seigneur Pierre-Léonard Roncas, le château et la seigneurie de Saint-Pierre. Quelqu es-uns de ses. fils n'eurent pas de famille et l eurs propriétés passèrent à des parents. Ainsi disparut la noble Maison Vulliet, après avoir jeté quelque écl,at de l'an 1520 à l ' an 1700 environ. Reprenant son mémoire sur le «Folklore valdôtain n, M. l e
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