BASA

XI Président Nous.san, devait lire, en ce jour, un aperçu sur les. u sagés du pays re latifs aux baptêmes, aux m ariages et aux sépultuTes. M.ais pour n e pas trop prolonger cette séance, il se limita à parler des baptêmes. Nos religieu x ancêtr es avaient un' saint empressement à faire conférer san s délai à leu-rs enfants le plus n écessaire des sacrements, et il s ten aient en même temps à donner le p lus grand éclat au, baptêm e, en invitant plusieurs personnes à accompagn er à l 'ég li se l 'enfant qui all ait r ecevoir sa régén ération spirituell e. . D e tout temps, chez n ous, comme ailleurs, l es aîn és des fami ll es avaient h abitu ell ement pour parrains et pour mar--' raines leu r grand-père et leur grand 'mère, et ceu1';-ci leur imposaien t leurs prén oms qui passaient ain si de génération en gén ération . Les par\ains su ccessifs étaient choisis parmi les. proch es parents ou parmi les amis de l a ma ison . Mais si les parents du n ouveau-né étaient pau vres, il y avait une admirabl e émulation entre les gens aisés pour se· présen ter comme parrain, parce qu' il s sentaien t que le plus b.eau privilège du riche est de venir en aide de toutes façon s. à la classe besogneu se. On est tout ému quand on voit figur er dans les registres. de ba ptêm e de notre vill e et de quelques-unes de n os paroisses,. non seulement des marraines a u cœur compatissant, mais des parrain s de tous les rangs de la société, des n égociants, des. notaires et des avoca,t s distingués, des châtelains, des syndic.s, des curés, des dignitaires ecclésiastiques et des membres de notre plus ancien ne noblesse. ' L 'auteu r du m émoire dont i l est question entre dan s bien: d 'autre s. détails intéressants, qu'il est trop , long de mention– ner ici. Séance du 3 août 1927. Sont présents : Mgr Gal, MM. Noussan, Boson, Lale– Démoz, les chan. Touscoz et R ey et,. M. l' abbé Trèves. M.. Boson entreprend la lecture de son m émoire sur .]es. Préoccupations des Valr!Jôtains en I558. D e cet état d'esprit il a rel evé les preuves à travers 11 2 lettres qui existent au x Archives du Conseil des Commis, écrites par ceux-ci aux p rin– cipaux personnages politiques de l 'époqu e, et des réponses. rel a tiv es. Ce mémoire a été publié dans la R evue Diocésaine des IO et 17 août 1928, n . 2 1 et 22, ·qui ajoutait la note sui– vante : «Comment n e pas demeurer ravis devant le spectacle d' un p etit p eupl e qui pendant plus de vingt ans stipul e et renouv ell e des traités de n eutralité, a vec le 'roi de -France,