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- XII avec les I mpériaux, qui à force de vigilance, de dipl om atie parvient · à maintenir son int égrité et à repousser â prement les incursions des troupes mercen aires menaçant à la fo is toutes ses frontière s? Cela nous a pprend de quelle trempe étaient les Va ldôtains d 'alors, l 'exceptionnelle valeur de leurs chefs militaires, de leur magistrature, l e dévouement patriotique abso lu de la classe dirigea nte, n ombr euse, active, fidèl e, ctisci– plinée, parfaitement préparée à jouer son rôle ». M. l' abbé Trèves a donné un aperçu du travail conscien– cieux et fouillé que M. le lieut. Félicien Gamba, un de nos ca nd idats, prépare avec l'amour d'un fil s et la scien ce d ' un bén éd ictin sur l'an cien Manrlement de Montjovet. En même temps il lut une le ttre inédite, en la ng u e fra n– çaise, r elevée. a ux Archives d'Etat par M. Gamba, d'Jbl et d e Chall_a nt, gouverneur gén éral du Piémont, à son Prince en 1380. D a n s cette missive Ch a ll a n t rend compte de son activité militaire et diplomatique, afin de ramen er la paix dans le Piémont, un momen t troubl-é par les révoltes du tucchinaggio. L es candidats présentés sont a u nombre de quatre; ·ce sont MM . les professeurs Frédéric Sacco et P . ·L. Marini, M. l'abbé Maxime Durand et M. le lieutenant Félicien Gamba. Le premier, ordinaire de géo logie à l'Université de Turin, ·est un e illustration de la scien ce n ationa le. La li ste de ses publication s s'enrichit chaque année; il en est plusieùrs qu'il a con sacr ées à la Vallée cl ' Aoste, ver s laquell e l'attiren t la rich esse des m erv.eill es n aturell es et sa ·bienveill a nce à notre égard. Il a collaboré a u Bulletin de lq. F lore, à l ' Augusta Praetoria: son nom n e pourra ma nquer d'honorer notre Société. D epuis plusieurs années M. le prof. Marini en se ig n e la géographie au Gymnase et a u Lycée d'Aoste avec des critères assez modernes. . Il a publié quelques opuscules d' histoire va l– ·dôtaine à laquelle il sembl e s'affectionner. M. l'abbé Maxime Dura nd , en plus de riches dons oratoires que no s populations apprécient, possède aussi l e goû t de l 'histoir e qu'il sait ren.dre vi vante par la magie du styl e et l' éclat des coul eurs. Qua n t à M. Gamba c'est un véritable phénomène d 'intel – ligence, de volonté, de ténacité. Sans avoir suivi a ucun cours second aire, tout en travaill a nt la terre, il s'est fait une c ulture des plus en viables, et lorsqu' il a compris que la pas– sion dominante de sa vie devait ê tre l'histoire, il a loué sa b ell e propriété de Piobes i, qu'i l avait portée à son plus haut r end ement, et én vue d' être plu s près du centre intell ec tuel qu'est Turin, il s'est engagé à la Fiat, afin de disposer de :ses loi sirs pour prendre des l eçons .de latin, de pal éographie,