BASA

XIV - L ' autre datée du 30 JUlll 15 57 est adressée au Con seil des Commi s qui lui avait posé plusieu rs questions touchant la manière de se conduire avec les luthériens, la défense du pays, l a nécessité de posséder des armes, l es tracasseries auxquell es étaient soumis les marchands de la part des gens de guerre de Sa Maj es té. ! Ces deux missive~ inédites contribuent à éclairer sou s se~ .aspects divers l'activité phénoménale du Duc, qui était toujours présent, par la pen sée et par le conseil, au milieu de ses fidèl es Va ldôtains. . Les membres présents ont été heureux de saluer parmi eux 1a présence de leur nouveau confrère, M. le docteur Barocelli, v ice-inspecteur des monuments de la H aute- I talie, et bras droit de M. le sénateur E . Schiapparelli, une compéten.ce de pr'emier ordre qui s'affirme sou s l es dehors les plus modestes. Le n éo-aca-démicien a donné lecture d'une dense et savante préface à une étude d'e n sembl e qu'il a préparée sur les ves– tiges des monuments romains, salasses et néolithiques mis à jour jusqu'ici en Vallée d'Ao ste. Ces pages, avec les croquis et les dessin s qui les accompagnent, étant destinées à être pu– bliées dans les "Actes de ]'Académie du Turin>>, nous n 'oson s pas y toucher, même pour un pâle résumé. Après cette l ecture nous avons mieux compris l'importance de l'œuvre de recon s– truction archéologique à laquelle M. le docteur Barocelli con– .sacre ses veilles, en empêchant la détérioration et la· dilapi– .dation des vestiges du passé , qui pourraient être mis à jour .dans notre pays. Séance du 29 décembre 19'27. Autre séance des plus importantes qui s'est tenue chez M. le Président lui-même à cause des rigueurs de· la saison. On a remarqué la présence de Migr Calabrese, de Mgr Gal, Vicaire général, de Mgr Stevenin, des chan. Nou ssan, Boson, L évêque, Ottin 1 Rey, Touscoz, Lale-Démoz, de M. l' a vocat Page, des professeurs Berruquier et Marini, le curé Trèves. M. le chan. Noussan lut un aperçu sur l'Etat financier de .cette Académie dès s~n origine en 1855 jusqu'à tout l 'an 1927. Erigée san s do.tation, ell e n ~eut ·d ' autre ressource, pendant ;68 ans, que la cotisation annuell e de 5 lires de la part de ·chaque membre. Ain si, autant la plupart des associés étaient distingués par leur science, autant les cotisations, d 'aill eurs i rrégulières, étaient insuffisantes pour la publication trienna le <les Bulletins et pour d'autres dépenses. Mais sa période la plus malheureu se fut celle de 1903 à

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