BASA
- XIX que l'on sait, et cell e de M. le docteur Anselme Réan qui s'est éteint à Aoste à l'âlie de 74 ans. M. Gorret avait par– ·couru jeune encore toutes les étapes d 'une brillante carrière sacerdotale: vicaire, professeur, chancelier, docteur en théo– logie, chanoine, prévôt, vicaire général, supérieur <;lu Cou– ven t, du P etit et puis du Grand Séminaire... On conçoit qu'avec tant d'occupations il n'ait pas pu se donner le ,.luxe de fré– quenter souvent nos séances, mais ce n' étaient pas les moyens qui lui auraient manqué de s'taffirmèr aussi dans · ce champ spécial, car il avait relevé tout le fonds de la bibliothèque de Mgr Duc et était lui-même un grand collectionneur d'ouvrages religieux. Il a publié entre autre quelques essais d'hagio- graphie. ' . Il est également très difficile de résumer en quelques lignes la multiple activité de M. le docteur Réan. Elles demeureront célèbres ses campagnes au sujet de la question de l'Hôpital d'Aoste, de la défen se de la langue maternelle. Il est mort à temps pour n e pas assister à la débâcle d'une partie de sa famille. Lorsque quelques lustres se seront écoulés et que la pous– sière des combats se sera déposée, il n' est pas possible que cette vie et cette œuvre, malgré ce qu'elles peuvent avoir d'inégal, n 'in spirent pas quelque jeune plume valdôtaine. Précédemment notre Société · avait déjà perdu deux autres membres. Ce sont: Mgr Rebord, Vicaire général d'Annecy, auteur d 'un Annuarire ·historiqwe du clergé, un peu sur le modèle de celui COIJlpilé par les chan. Duc et Vuillermin. M. Rebord avait aussi à son actif plusieurs autres publications. M. l'abbé chev. Thomas Lale-Mury, curé de Sarre, laisse parmi ses papiers des méd aillons de quelques-uns de ses pré– décesseurs et une Histoire inédite de la Paroisse de Sarre, qu'il a desservie pendant près de 40 ans. M. le Président a repris la lecture de son étude sur le folklore valdôtain. Le récit des cérémonies et des usages qui accompagnaient anciennement le mariage, a amené tout na- , turellement l'auteur à souligner la très forte natalité qu'ac- . cusent, à partir de 1550, les registres paroissiaux. C'était là un phénomène commun à tous les pays de montagne, que ne devraient pas perdre de vue ceux qui, à l'heure actuelle, se sont donné la belle mission de ramener la vie vers -les hauteurs. Les familles nombreu ses étaient alors à l'ordre du jour, non seulement parmi le peuple mais encore parmi la petite bour-
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