BASA

- XX - geoisie de campagne. Les familles nobl es payaient d 'exemple elles aussi, saris qu'il fût b esoin de les rudoyer, ni de les a llécher par des prix et des exemptions d'impôts. A ·dire vrai, au siècle dernier, le ·Gouvernement piémontais avait institué une pension annuell e de L. 300 en faveur dès pères de familles qui avaient douze enfants. Le dernier val– dôtain qui bénéfi cia de ce revenu, fut Michel Besenval de Signayes, mort en 1872. De la l.ecture de M. Trèves se dégage une impression non moins réconfortante. Elle nous reporte au testament de M. le chan. Millet, un insigne bienfaiteur de St-Oyen et de toute la haute Vallée de l 'Artanave. Nou s l'avons vu revenir sur sa première fondation scolaire, comme trop inféodée à sa fa– mille, et dans sorl admirabl e codicille de 1726, tout débordant d'esprit de piété et de généro sité, il crée, bien avant d'autres, un type d'école complète et rayonnan'te. En eff et il dispose que les filles soient séparées des garçons, qu'elles aient leur maîtresse et leur local à elle. En raison du large traitement que les enseignants reçoivent, il veut en outre que ces classes soient ouvertes gratuitement aussi à la jeunesse des paroisses voisines d'Etroubles et de St-Remy qui n'auront pas manqué d' en profi ter. Après deux siècles le chan. Mill et a eu la bonne fortup.e de rencontrer dans la personne de M. le curé Trèves un illus– trateur éloq uent et convaincu de son œuvre. La Société s'est enrichi e de quatre personnages dont les noms suivent: Mgr Marius Besson, Evêque de Genève, Lau– sanne et Fribourg, italien 'par sa mère, valdôtain en quelque sorte par les insouciantes années d' enfance qu'il a passées à Donnas, un maître éminent dont l'autorité est universellem~nt reconnue dans les sciences historiques et que l'Académie est infiniment heureuse de posséder parmi ses membres. M. le chev. abbé Jean Jaccod que l 'on connaît comme homme d'œ~vre, comme mécène, mais qui se révèle une va– leur aussi dans le champ de" la culture; M. le chev. George s Cavallo, curé-archiprêtre ·de Montalto Dora, écrivain et 'ora– teur brill a nt, homme d'œuvre lui aussi, prêt à répondre à tous les appels, ·qui ira grossir l'équipe de nos amis du Cana– vais. En dernier lieu M. le capit. Salaris de Rome, membre d'une foule de sociétés savantes et auteur d'une Histoire de toutes les Sociétés savantes d'Italie, en cours de publication, dans laquelle il a promis de mettre en lumière le bon labeur accompli par la nôtre.

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