BASA

- XXIII - La parol e fut ensuite donn ée à M. le chan. Boson, qui fit connaître les noms de plusieurs membres de la maison de _ Challant, jusqu ' ici ahisolument ignorés, et qui ont été pré- · cisément découverts dan s le su sdit inventaire. A son tour, M. l ' abbé Durand lut son travail sur la for– mation et la culture de . la langue française dan s la Vall ée cl ' Aos te, dès le haut moyen-âge jusqu 'à nos jours. Ce serait gâter cet article que de chercher à le résumer ici en quelque s lignes. Plus ·tard espéro ns qu'il pourra être publié. L 'année 1928 n e devait pas se passer san s nou s a mener, de n ouveaux deuil s. E n octobre c'était M. le chan. Charles T homas set, de la Cathédral e, ancien professeur au Collège St-Ansel_me, une attachante et rayonnante figure d'éducateur qui a su fa:ir e d.e tou s ses élèves autant d' amis; en cléç:embre M. le baron Charl es-Maurice Gamba, un membre illustre de l' aristocratie turinaise, qui concourut de ses -deniers à la création et aux accroissements successif s du quotidien . régio– n al catholique le Momeni-o, et qui fit surgir au centre de la Vallée, à Châtillon, dan s une position idéale, ·ce 1château de Breil qu' il orna avec ses goùts de grand seigneur -et qu'il a légué à son neveu, le jeune comte Charles D 'Entrè ves. Coup d'œil d'ensemble. Malgré les difficultés e.t l es épreuves de l 'h eure, présente, notre Société trouve à utour d' elle de multiples motifs de se réjouir et d'espérer. Et d'abord il y a la belle vaillance de notre vénéré et docte Président, M. le chan. Nou ssan, lequel, malgré ses· quatre-vingt-deux an s, garde une incroyable acti– vité; puis nous avon s notre Vice-Président qui a a tteint son plein essor intell ectu el et qui trouve moyen de men er de fr.ont ses cours de p hilologie et de langues orienta les aux Universités de Milan et de Turin, de collaborer à Aevum, la nouvell e revue de sciences historiquesl linguistiques et philologiques qui est n ée autour de l'Université catholique, à l' Encyclopédie d' Assyriologie de Berlin, à l ' Encyclopédie Treccani "de Rome, qui a publié d e lui un ~rticle sur l'Arménie des temps préhisto– riques J la conquête de Cyrus, et un autre illustré sur les Monicments du moyen-âge en Vallée d'Aoste, à la R evue d' H istoire Ecclésiastique de Fribourg, etc. Nou s avons· le droit d'attendre b eaucoup de lui, de son labeur acharné, de sa mé– thode scientifique, soit qu'il l' applique à des points d'histoire locale, aux relations p. ex. d~Emmanuel-Philibert avec l a Vallée d'Aoste, ou bien aux recherches sur les peupl es primi– tifs et les anciennes civilisations.

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