BASA

XXV historiqu es, littéraires et artistiques et qui réalise le type de l'évêque humaniste. Relevon s encore les belles promotions de quelques-uns de no s membres: M. le prof. Gerbaz a obtenù, summa cum laude, son doctorat en philosophie ; M°gr Capra, au retou.r de son voyage sen sationnel à travers l 'Asie, a été appelé à Rome et charge des chaires d'exploration s italiennes et de sciences co– lonial es aux Universités de Rome e t de P erugia; M. l e che– valier baron Gerbore a aussi sacrifié sà féconde carrière de~ magistrat pour accourir à Rome à un signal . du Ch ef du_ Gouvernement, qui l'a voulù parmi ses humbl es et dévoués. collaborateurs. Quant aux hautes personnalités italiennes de l 'en seigne-" ment, des lettres, des sciences, de l'alpinisme, de l'armée qui ont bien voulu consentir à être des nôtres, il en est 'quel– ques-unes auxquelles nous devons un hommage . particulière– ment affectueux et reconnaissant, ce sont : Mgr G. Boggio, le comte E. Pinchia et l e marquis Carandini, à Ivrée; Mgr Bor– ghezio, à Rome; Mgr P asteris, à Verceil ; Guido Rey, qui voue à notre Pays toutes les délicatesses de sa grande âme fraternelle; l e docteur Barocelli, le prof. Sacco F . et surtout le général D e Antonio , à Turin, l equel à l'occasion du Cen– ten aire philibertien, nous a réappris le sentiment de la fi erté 9ui émane de notre glorieux passé. * * * Dans le monde savant qui nous entoure cette annéP. la m'ort a fait trois vides très sen sibl es. C'est par ordre chrono– logique M. l e prof. Piero Giacosa, titulaire de la chaire de pathol ogi~ li l 'Université de Turin, qui se r eposait de ses cours. en s'associant aux p érégrinàtions romanesques de son frère Joseph en Va llée d'Aoste. Il avait à son actif un livre d'impressionnisme sur CÔgne dans le passé et présentement. Il laisse dans un état assez avanc é de' préparation un volume sur le Château d'lssogne. Ce qui nou s a beaucoup surpris et peiné c'est au ssi. la nou vell e du décès, du prof. P atru,cco, secrétaire perpétuel de la So cietà storica subalpina, que nous avions vu pl ein de vie à la séance de cl'ôture du' XXI• Congrès historique à Aoste en septembre dernier. L es amis de l'histoire savent ce qu'il doi vent à cet insigne bûcpeur qui est mort sur la brèche, comme M. Gabriel Pé– rouse, archiviste départementai çle la Savoie, décoré de la Légion d'hon~eur par le préfet l e jour même de sa mort,.

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