BASA

- XLIII - ment dans l'inventaire dont nous donnons la copie . Les documents (actes de vente, d'achat , de permutation, d 'inféodation , efc .) donnent presque tou.iours les noms des personnes qui stipul ent l e contrat , l'objet de l'act e, le nom du notaire et la date du même. Ils n'ont pas tous la même importance.· Un certain nombre peuvent sefvir à l'histoire générale du Piémont , de la Savoie et de la Suisse; d 'autres ont un inté;êt .Purement lo cal; d'autres encore bien que n'intéressant aucunement l'histoire, ap– portent cependant une contribution à l'étude de la pa– t ronymique de la Vallée d 'Aoste . De suite après la mort du comte 'René les archives des .Challant se trouvaient exclusivement dans l es trois clzâteaux d'Aymaville, de Verrès et d'Ussel-St-Marcel. Les nombreux parchemins et papiers remplissaient plu– sieurs chambres. Ils se trouvaient placés «dans des sacs, saquets, sachons, boytes, lies de gorre, de fil, de co rde», divisés entr'eux , non par époque mais par matière. L e notaire a d û recevoir des ordres pour la compilation . . de son inventaire; aussi quantité d_'actes ne furent pas « inventarizés pour estre de peu de valeur, pour est!e vieulx et inutiles pour l' héritaige >i. T out ce qui n'avait pas trait d irectement aux passages des p~opriétés mo– bilières et immobilières avait une importance moindre pour la succession. On peut croire aussi que cette consi-. dération générale a peut-être aidé et encouragé .les com– pilateurs à se dispenser de la l ecture des actes qui pré– sentaient une plus grande difficulté. Si le contrôle pou1' l'inventaire des biens meubles ou-immeubles était facile, il devenait impossible pour les parchemins , surtout pour les actes les moins lisibles. Quelle chance si nous pou– vions avoir le résumé de milliers d 'actes que l e notaire Carruczon a laissés de côté / · ,.