BASA
:n;, IX ::.cr. Brunod. Après nm1s avoir monlré dans une merveilleus e synthése comment le C:ollége chrétien, tel que celui de Châtillon, a été, dans des temps plus heureux une transi– tion habilement ménagée entre la calme atmosphère du foyer domestique et l'air vif ou chargé des orages de l'éman– cipation juvénile. M. Tréves passe en revue les bienfaits de cette institution locale, si providentielle ponr la jeu– nesse du Marmare, car elle nous a donné cette institution, des professionnels de tout t er ordre, voire des ministre s du Sanctuaire, des homme s de probité et d'honneur, bien plus que n'en a produits dans la suite le laïcisme libéral. Le rapporteur nou s donn e aussi connaissance des pro– g rammes de cet Institut où l'on enseignait les mêmes bran– ches du savoir que dans les écobs secondaires d'Aoste. Il nou s en retrace aussi les Règlements: Les éleves, 11011s dit-il, devaient Lous les jours assister à la Messe avant la classe. Après cette lecture, l'Abb è Durand, continuant sa Bio– graphie de Mgr A. Jourdain, décrit les luttes qu'eut à sou · tenir ce digne prélat contre le despotisme sectaire d'alors, notamment contre les men ées trop peu loyales du Maire d'Aoste, M. l'Avt. B. F<ivre, qui voulait à tout prix, par fas et par nefas, le frustrer d e ses droits séculaires dan s la gestion du Collège S. Béning. Pour éviter des frais de procédure et assurer à !"en· seignement chrétien son indépendance, Mgr s'avisa d'un moyen radical: C:réer un pensionnat dans un local sépa ré pour les élèves du P etit-Séminaire, lesquels cependant continuèrent à suivre les cours du Collège. M. Favre suscita d'autres tracass eries à ]'Evêque; il mit tout en œuvre pour l'évincer de l'inspection de !'Hos– pice de Charité, mais A. Jourdain n'était pas homm e à re– culer d'une semelle; force se ra à M. le Syndic de mettre les pouces. Pour se venger d e son échec, celui-ci inlro· <lui sit le Protestantisme dans la Vallée. Mais, champion de la foi, lutteur au coup d'œil sùr et au bras vigoureux, Mgr Jourd ain, s'il ne réussit pa s à frapper à mort cette hérésie dans son diocèse, il en entrava passablement les conquê– tes. Il découvrit au ssi a ux foudres de Rome une tête de révolté, trop engouée d<'s fariboles libérales, qui visait à
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