BASA

son egli se . Un e notice imprimee dit que l e com– t e confirma son élection k 1°' mai l110. (1) Cette notice doit èlre clouj)lcrn e nt fauliYc, car si Amê– clée avait possédé un droit de confirmalion , il n 'a nr a it pas attendu quatre ans pour en user, et ce droi t, il ne le poss(' clait pas. L'évêqu e d e Lau– sanne n e d épendait pas clu comte d e Sa Yoie: il é lail prince immédiat cle l'empire. ('.2) La qu es tion , il est \Tai, f~1i sai t depuis près d ' un demi-sil' cle l'objet d ' un gr~l\«.: conllit. Le comte A1rn~ d c.'· c V avait ach e té d e l'empereur Charles IV, le 21 jnii– lct 135li, le titre de vicaire impc.'-rial , soit cle juge d 'app e l pour le diocèse de Lausanne, et le 12 mai 13G5, l 'cmpereu r pla\'a l'évt\que sous la mou– van ce direcl e du princ e li e Savoi e, ce qui le fai– sait déchoir au rang d ' arrière vassal tln so uve– rain. L 'évèq ue, ù ce m oment Aymon d e Cossonay, avait imnH'cliatement protesté et avait oLLenu l a révoca tion de la sel:onclc concession, mais la pre– mi ère dait lkrncurée. Elle avait permis au comte d 'avo ir un pi ed ù te rre permanent ù Lausanne en y introdu isant un juge impérial délégu c'.', qu e l 'on appela le juge de Bill ens (du nom d e l'an– cien propri é l~lire d e la maison où il sit'geail ). Les sul:cesse tus d 'Aymo n de Cossonay avaient de m r m e cherché ù se lkgager de cette ser\'itn<lc , et en 13\)0 et en 18\!8, l'empe r e ur W e nc es las arnit annulé l'ac te m a lencontr e u:\ de 135li. l\fais le comte de Savoie n 'arnit pas Jùché pri se, e t, in- (1) VACCAHO :\E - 1 Challulll, lablc a u IV. C.!J Sur tou t ceci, v oi r J)iclionnai rc hhlorique cl géogra– phi1111c du Can /011 de Vuud, vol. II, p. 59 cl s uivanlc s.