BASA

amoindrir l'influence du Clergé non seulen1ent dans les choses d'ordre temporel mais aussi spirituel. L'Evêque en condamna plusieurs opuscules. L'auteur, le Chan. Orsiéres, eut le bon sens de se rétracter publiquement, le 7 avril 1855. Un opuscule du Médecin Boggio et deux journaux: Le Conslilulionnel et l'impartial furent aussi anathématisés. Le caractère en Mgr Jourdain était le trait saillant après la vertu. Séanee du 27 .Hars 1930. Après les formalités d'usage, M. ]'Abbé Trèves continue à traiter avec son indiscutable compétence la question des écoles des hameaux. Pendant le 18me siècle toute une ma– gnifique floraison d'ét ablissements scolaires se signale dans les plaines comme dans les recoins les plus réculés de la Vallée, grâce à la généreuse impulsion et à la libéralité de notre Clergé. C'est encore Châtillon qui fait l'objet de cet– te importante étude. Le Collège chrétien, fait observer M. Trèves, érigé dans cette bourgade par Jean Claude Brunod moye nnant 3000 L. allait jusqu'en 4me latinité. Ici, il met en relief les mérites de 3 ou 4 prêtres très dévoués à l'œuvre si pénible de la création des écoles dans cette grande commune: 1 o Le Rév. Jean Jos eph Blanchod, Curé de Diémoz, lequel par son testament du 18 avril 1766, fonda l'éco le des filles au village de Domiann. 20 L'Abbé Jean Claude Linty, créateur de l'école mi xte d'Ussel. 30 Son successeur à la cure de Châtillon, Mathieu Dauphin, qui contribua puissamment de ses deniers et par ses encouragements ·\ l'érection des écoles de Bellecombe, Nissod et Promiod. L'Abbé Durand dépeint ensuite les angoisses éprouvées par Mgr Jourdain lors de l'effroyable cataclysme qui avait emporté la bourgade de Verrès en 1840, et surtout pendant les guerres de 1848 et 49. A celte époqu e, d es seïdes sortis de je ne sais queJ]e ombre ; des larves inquiétantes se faisaient un devoir d'empoisonner tout cc qu'il y avait encore de plus sain dans l'atmosphère sociale, le Clergé. Le rapporteur passe enfin à signaler les causes qui

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