BASA
xercice de la souvera ineté. Les bonnes gens de Lausanne, d 'ailleurs, qui n 'entendai ent rien aux subtilités juridiques, avaient assez de t endances ù le considérer comme leur souverain. C'est ainsi qu 'on voit, le rn févri er 1424/5, les syndics et go uv e rne~rs de la Cité emprunter au clergé de la ca thédrale 10 écus d 'or, qu 'ils veul ent donner en cadea u aux enfants du duc, domini nos/ri A· medei ducis sabaudie, (1) qui vont venir ù Lausann e pour la premi ère fois. Trois ans après, l e 2ï juil· let 142ï, l es nobl es, citoyens, bourgeois et habi· tants de la ville de Lausanne versent ù la tréso– r erie du ca le 300 florins ù titre d e subside d e gu erre pour 10 lances de gens d 'armes. (2) Ces qu elques déta ils donnent un e id ée d e l a compl exité de la situation juridique et de r état de fait de la vill e de Lausanne ù ce tt e époque. Elle était rendu e plus complexe encore par les prétentions des citoye ns eux-mèrnes qui usaient volontiers du du c contre l 'év (~qu e el de l'évêqu e contre le cl ne, pour se libérer pe u à peu de tout e d épendance effective de l' un et de l'autre. fîuil– l aume de Menthonay, le prédécesse ur de Guillau– me de Challant, avait désiré abandonner le vi eux palais épiscopal trop envahi par l'administration et aussi trop ù port ée des entreprises des bour– geois. Il avait construit un nouvea u château, au nord de la colline de la Cité, sur les dépendances (1) Archives cantonales vaudoises, Reg. copies Lansanne, t. XVI, no 2596. (2) Archives cantonales vaudoises, c va, no 1840.
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