BASA

de Valpergue, un neveu de l 'évêque , qui se fi xa d é finitivement dans ce tt e ville. Les Ch a ll a nt du– r ent au surplus s'y tron vcr ù l' aise, puisqu 'Amé– dée el son (·pouse comptent p a rmi les bienfai– teurs de la cathédn1le, et que le cardinal Antoine mourut Iui-mème nu chàteau Sa int-1\faire, le 3 septembre 1418. Le bailli reprèsen tait le sou \·erain et r endait la justice sup<'rieurc en son nom. li y :wait d' a u– tres juges dl~ prcmil-rc inst ;rncc: le SL'n(·ch~d, le mayor, le sautier. Qtwnl ù l'a dminislr::ition d e la ville elle-même, elle ne relevait que des h abita nts, réserve des droits du souverain. Il y :w:dt Li ville h a nt e, la Cité, qui avait cles privilèges parti c uliers et une administration dis tincte (conseil, ric:·rc ccm– seil, syndics) de cell e d es autres quartiers, la Vill e inférieure. La ville était très j:douse de ses fra n– chises, qui ctJtaient du Xl 1 " 0 si ècle, (lVai ent dé codifiées mI milieu du X{1rnc siècle cl en 13()8, d l'évê(1 ue ù son :Wt'. m~ml·nl, chacun de ses haillis à son en trée en charge , devaient promettre, sur les snintes reli(1ues, de respecter les franchis es el les coutumes de la Cilé. Nous ayons le tex le du serment prèk par deux éles Jiaillis d e Gu i llaume de Clwllant, Nicod de Prez et H ugonin de Maubcrt– Fontaine , en U18. (1) Ccpendanl , les grosses ré– solutions daient prises par la cour séculière , pré– shke par l'cvèque lui-même , et formée de reprê– senlants du clergt:~ , des nobles, des citoyens et d es bourgeois. C'est ainsi qu'en cour séculière, le 10 juillet 1-12(), il autorisa la ville à lever un im pot (1) ivlamzaux du Conseil de Lausanne, 1418.

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