BASA

de trois ans pour réparer ks r empar ts et les ch e– mins, établir un e horloge et construire un e bou– cheri e municipal e. L'évèque nomma un capitaine inspec teur des tra vaux et percepteur de l'impàt. En 14:10, cette mème cour, que l'on nommait au ssi les Etats de Lausanne, arrèta, sous la mème pré– sidence, un e nouvell e proc0dure en matière d e justice. Il lui arrivait parfois de faire des obs e r~ valions à l'évèque mème. C'est ainsi qu'en 1420, elle lui fit des remontrances, parce qu 'il avait émis de la monnaie - il jouissait de tous les droits régaliens depuis le x1m 0 siècle au moins - à un taux inférieur à celle <lu <lue <le Savoie. Satisfaction fut donnée . Le caracth·e d ébonnaire <l e Guillaume de Chal– lant se marque à la protection donnée aux .Juifs. Le 1er décembre 1419, il accorda à Hl Juifs lau– sannois et à quelques nutres habitant le voisi– nage, certains privilèges longuement énumérés: admission clans l'évêché, libre trafic, protec tion contre taule violence, dispense des droits de suc– cession, r èglement des successions suivant la loi juive, juridiction purement lausannoise, liberté d'accepter les gages, exemption des droits de péa– ge, droit d ' appel, p ermission de t enir bou cheri e. (1) Cela sans impôt spécial, mais ù la seule r ése r ve que les intéressés s'engageaient ù n 'exercer aucun genre d ' usure. Ce régime dura tout l' épiscopat de cet évèque et devint habituel. (1) Archives de la ville de Lausanne, EE 742. - A. NORD· MANN. - Les Juifs da11s le pays de Vaud, p. 159. - M. D. H. t. vu, Ire série, p. 500.

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