BASA

bréYiaires, bibles, psauti ers , gloses e l autres com– mentaires de la hililc qui resteront ù perpétuité a u service d e la chapelle. » Guillaume clc Chall ant n ' énum(~re pas les li – vres qu 'il donn e, mais un in\'C~ ntairc d ' un siècl e postéri eur, du 2 avril 1520, indique quell e é tait à cc moment la hiblioth1~q ue des Innocents. (1) Or, nous r etrouvons presque textuellement les ti – tres de '27 ouvrages de cet inventaire clans une liste de 50 livres de parch emin et de 10 livres de papier, cata logne encore inédit dont l'écriture es t <lu dé·hnt du xv 0 sii~cle , c'est-à-dire de l'époque mbnc du pi e ux évèque. (2) L 'identité est si com– plète dans la nomenclature <les deux documents, que le dout e n 'est pas possihle . Mais ce qu'il y a <le tn\s curieux, c'est que cett e bibliothèque primitive avait été' composée tn:~ s an téri eure– ment. A l'exception <l 'un ouvrage récligl; a u x1v 0 sieclc, e ll e ne contient que les œuvres d 'auteurs ayant écrit avant 1300. Ell e reflète les discus– s ions théologiqu es de la seconde moitié· du xm• siècle. En effet, nous y voyons figur er l'école des th éo– logiens qui, avec saint Bernard, Al exandre <l e Hallt's e t sa int Bonaventure, insistent sur le rôle de la vo lonté pour acquérir la connaissance d e Dieu , e l celle des dial ecticiens qui s'appuie sur (1) Publié par E. CH!WAN~rns, Marwa11:t~ du Conseil de Lau· san11e, 1. 1., p. 196. (2) Archives cantonales vaudoi ses, c. 1v, p. 494his. - Le document porte en marge la date de < may 1289 ». Cette inscription es t du xvn e siècle et est compl ètement erronée.

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