BASA

pèlerinage, on s'y rendait même en procession dans les temps passés); elle a été restaurèe en 1886. Séa1rne du 6 Fév1•ier 1931. A l'ouverture de cette 1re séance de l'année, le tréso– rier, M. !'Abbé Jean Jaccod, donne un compte-rendu dé– taillé de l'état financier de la Société. Les capitaux mou-. vants atteignent les 4000 L.; avant la fin de l'année, ils pourront arriver à L. 6000. Il signale les dons de 1000 L. faits par le M. le prési– dent, Chan. Noussun, puis par M. le Duc de Bauffremont, enfin par M. l'Abbé Trèves. 16 membres résultent en re– tard pour leurs versements. Deux propositions sont émises: 10 de ne pas toucher :rnx fonds; 20 de faire paraître le 13ulletin pour la fin de cette année. Après la lecture de son compte-rendu, M. Jaccod ter– mine ses excursions phytologiques. C'est aux grands arbres séculaires de la plaine qu'il s'arrête. Il passe d'abord en revue les deux énormes tilleuls qui se dressaient en face du Château de la Tour et qui ont été vendus en 1872; ce– IL1i de S. Ours, planté en 1040, et abattu en 1529, pour faire place à celui qui subsiste encore, en face de la Collégiale: (m. 5,03 de circonférence au collet). Trois autres tilleuls remarquables ont été mentionnés: 10 Ce lui des Capucins planté en 1618 et mesurant m. 3,31 de circonférence; 20 Celui des Capucins de Morgex, datant de l'an 1632; 30 Ce– lui des Capucins de Châtillon, planté en 163:1. En 1865, on admirait encore ù Courmayeur un pom– mier âgé de 8 siècles et ayant m. 4 de circonférence. A Pré-St-Didier, un peuplier, tombé en 1927, mesurait 45 m. de hauteur et 6,45 de circonférence. Mais le plus célè– bre était celui du Refuge des pauvres, planté en 1770 et abattu le 13 décembre 1926; il avait 42 m. de hauteur. Le rapporteur nous décrit les circonstances qui avaient pré– cédé et accompagné la plantation de cet arbre. Voici maintenant le micocoulier du Couvent de S. Gilles ù Verrès, comptant 300 ans d'existence et plongeant ses racines jusque dans rEvançon; voici encore ce grand