BASA

'"°" 97 ,,,,, Du côté maternel, nous sommes moins ren– seignés. Tout au plus si nous pouvons soupçon– ner des relations toutes proches avec la branche allemande de la dynastie carolingienne. Non pas qu 'Engelberge ait été, ainsi qu'on l'a dit parfois (1), la « sœur » charnelle des rois Carloman de Bavière et Charles [le Gros l de Soua– be, qui la traitent l'un (2) et l'autre (3) de soror dilectissima: cette formule, en effet, n'a pas d'au– tre but que de rappeler que la femme de Louis Il était la propre filleule, spiritalis filia (4), de Louis le Germanique, père de Carloman et de Charles . - Mais la circonstance qu'Engelberge est la fil– leule du roi Louis, l'insistance que mettent Car– loman et Charles à rappeler la parenté spirituelle provenue du parrainage de leur père, et plus en– core la vie entière de l'impératrice, ses incessants recours aux Carolingiens de Germanie, ses efforts r épétés pour les favoriser au détriment de Char– les le Chauve - tout cet ensemble constitue une somme d'indices impressionnants qui nous invi– tent à chercher en Allemagne la parenté mater– nelle de notre princesse. D'ailleurs deux noms de sa généalogie vont nous y a ider: celui de sa cousine germaine Re– ginswindis et celui de sa sœur Cunégonde. (1) CAMPI, Storia ecclesiasticci di Piacenza, 1, p. 230. (2) MURATORI, Antiq. ltal., r, col. 929; v, col. 501; Cod . diploin. Langob., n. 480 ; etc. (3) MURATORI, .Antiq. ltal., 1, col. 565; vr, col. H3; etc. (4) MURATORI, .Antiq. ltal., vr, col. 29.

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