BASA

cherches (1) nous ont démontré que les dames de cc nom, ù l'é poqu e carolingienne, se rattachent presque toutes les un es aux autres, et que, du– rant la première partie cl e cette période , elles se trouvent presque constamment associées à des Gerherge. - La place nous manque pour insister ; aussi nous contenterons-nous d 'observer: 1° qu ' une Cunégonde est proche parente <les ducs Odi lon et Tassi lon de Bavière (2) ; '.2° qu e la rein e Gerherge, femme de Carlonan II et mère d ' une Cunégonde (3), est très probab le– ment la nièce du duc Ogier ; 3° que Cunégonde, veuve du roi Bernard d 'I– talie, est, <l 'a près certains indices, issue du sang du roi Didier, beau-père <le Tassilon de Bavière. Elle a pour témoin, dans l'acte de fondation de Saint-Ale:-i. andre <le Parme (4), le comte de celte dernière cité, Adalgise, père de notre Engelherge. - ,4de!giws est une a utre graphie d 'A delchisu.~ ; nom porté p~ir le dernier roi des Lombards , fils de Didier. *,. * Passons mainlenanl aux comles de Milan . Les plus anciens qu e l'on connaisse so nt l e comlc Léon (c. a. 830) et le comte Jean (8-13). (1) Pour plus de détaih>, nou s renvoyons rnaiuteuanL à l'étudll que nous publierons prochainement 8ur La reine Ger– bcrge: reinarq1ies s1w la crise intérienre de l'enipire freine en 768-771. (2) Gonfmternitates Aiigienses, col. 465, 5. (3) Cunégonde, première femme de Guillaume de Gellone. V. notre étude sur La re·ine Gerberge. (4) Anna.les 01·dinis S. Benedicti, n, col. 740, n. 58.

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