BASA

"°' 108 "°' (-;- 925). Sa mèr e est Thiber ge, sœur du marquis Hugues, plus tard ro i d 'Italie (i" D.J7), et fille, com– me lui, du co mte ThilJaucl (t 887-803), fils d 'Hu– bert ("!" 8613), et de Berthe, fille de Lothaire II et de Vandrée. Restent EngellJerge et Guille, dont les noms, chose curieuse, no us r amèn ent l ' un et l'autre vers la famille de Louis l'Aveugle, ainsi que le mon– tre le JVme tableau généa logique ci-avant. Mariée à un seigneur du royaume de Provence, Engelberge, femme d 'Odon, scmlJle devoir ètre ratt::ichée tout n :d:urellement à Louis l'Aveugl e, e t l'on peut im aginer qu 'elle es t la fill e de ce prince ou sa n ièce. L 'exempl e de Guillaume le Pieux et celui cl u comte All ea urn e de V:il en cc sont là pour nous prouver qu'Ermengeard et son fils Louis jugère nt de bonne politique d ' unir l es princesses de leur m aison aux comtes \'oisins de Vi enn e. - Odon (l ) peut fort bi en a voir et é le titulaire du com té de Bell ey, qu e l'on r etrnuve plus tard dans sa postérité. Plus pr éc ise es t la situation gé n éalogique de Guille, femme du comt e Hugues. Nous savo ns , (1) Une aut.re hypot.hèse consisterait à fairo d ' Odon et cl 'Engelbergo des italiens réfogiés à la conr de Proveuce. On a vu que le nom d 'Engelberge appartenait à la famille cleH Supponides, floris~ante dan s l'ItaliA dn Nord. Le nom d'Oclon . extrêmement rarn da ns la Lombardi e du IX" siècle y apparait au début du x " avec un Oclo vir illustris que l' empereur Dé· reager (éponx de la supponide Bertilla, mère <l'Engelbergt') qllalifie de dilectus ficlelis (Cod. diplom. Langob ., n. 45 ii). - S'agirait-il de notre personna.ge Y

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