BASA

vn XVII= crit à l'Université <l'Oxfor<l, en 1926, à celle de Vienne et de Berlin en 1929, et a noué des relations avec les Maîtres de la philosophie anglaise. Depuis 1928, après un concours soutenu en 1927, il est adjoint ù l'Université de Turin, où il a départi avec succès l'enseignement de la philosophie juri– dique et politique. Quant ù M. Rodolphe Coquillard, secrétaire au Municipe d'Aoste, son éloge n'est pl us à faire. Les occupations absor– bantes, arides de son bureau ne l'ont pas empêché de se révéler depu is longtemps déj à, un écrivain captivant, un pu– blici ste de tout premier ordre. Ses productions, tant en fran– ça is qu'en ilalièn; ses nombreux article s parus dansla <Re– vue», dan s < La Stampa '" dans le < Corriere » de Milan, fourmillent de tableaux de nature, d'esquisses délicates, su– perbement lyriques, qui sentent ù la fois le fier littérateur, le poète, l'artiste, une âme noblement éprise d'idéal. Avec quelle puissance d'évocation, quelles couleurs, sais issantes de réalité, il a fait revivre et dérouler devant nos yeux, comme sur un l~cran de cinèma, nos gloires pas– sées, nos grands hommes, les évènements joyeux ou lugu– bres du pays, nos scènes bucoliques! Une raison forte, un goût très sûr s'unissent chez lui à une imagination brillante, copieus e, sensible, exhilarante. Quand la mort fauche les plus belles Heurs de notre parterre valdotain, ce sonl alors de véritables envolées de lyrisme, des mélopées enlevantes, des accents pathétiques, sublimes, vigoureux, qui jaillissent de son cœur et de sa plume enchanteresse. M. !'Abbé P. Frutaz, vicaire à Valtornenche, n'a pas seulement le goùt et la passion de !'Histoire Valdotaine, mais un heureux sens de la critique historique, ce qui s uppose des connaissances exactes en la matière. Tous les dons de l'his torien, il les possède : l'ordre, le souci de la précision, le llair et l'intelligente recherche des bonnes sources, une rare compétence paléographique, la richesse de la documentation, et au surplus, un style sobre, limpide, sans superfélation de mots et de périphrases. Après avoir réorganisé la Bibliothèque du G. Séminaire, il publia un opuscule:< La Bibliothèque de S. Jacquême » Académia • 11