BASA

e<n 110 cm tention sur l'héritage de Guillaume le Pieux. Ce ne peut être Guille, femme de Rodolfe Je• ; la comtesse Guille est dite neptis et non pas filia d n roi des Bourguignons. Il faut donc chercher ailleurs. - Comme le mariage de la mère de la comtesse Guille se place aux environs de l 'an 900, on peut supposer qu'un « fidèle » de l'empereur Louis en fut le bénéfi– ciaire. Ce « fidèle » serait même J'un des auteurs de l'élévation de Louis an trône d'Italie qu 'il ne faudrait pas en être surpris : en cc cas, ce serait au delà des monts qu'il y aurait lieu de le cher– cher, parmi les adversaires de Bérenger, parmi les anciens partisans de la maison de Spolète - et ceci nous ramène (puisque nous devons retrou– ver un Amédée) soit vers la lignée des Anchier et des Adalbert <l 'Ivréc, soit vers le comte pal::i– tin Amédée, parent présumé de l'impératrice En– gelberge. Anchier, tige des marquis cl'lvrée, apparaît en 879 (1): il est autant qu'il semble, comte d'Os– ch eret (2), et possedè de intérêts mal définis dans plusi eurs pagi <le la Bourgogne franque, notam– ment en Auxois (3). Mêlé en 888, à l'élection de Gui de Spolète comme roi de France occidentale, il quitt e la Bourgogne sitôt l 'éch ec de cette entre (1) Annales Bertiniani a•l. ann. 879. (2) RoSEROT, Diplômes ca.rolù1giens, n. 14. (3) A. de CHARMASSE, Ga.rtult.iire de l'église cl-'A ·utun, 1, p. 25.

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