BASA
= 114 cm ment qu'il doit être, comme Amédée (1), un col– l atéral de Mainfroi (2), fils cl'Albéric), nous n'osons l'affirmer. Mais ce dont nous sommes moralement sùr, c'est qu e, mieux que tout autre, il corres– pond aux données du problème qu e nous nous sommes posé : s'il n' est pas celui c1ue nous cher– chons, il y touche de hien près. - Et voici les indices qui nous semblent confirmer ce sentiment. 1° - La donation (3) dn n eve u d'Humbert a ux Blanches-Mains, Aimon, fils de Brochard, à Saint– André-le-Bas de Vienne, enregistre, aprè~s le signum du donate ur, ceux de trois gro upes de témoins; d'abord quatre personnages appartenant ù l'en– tourage immédiat d'Aimon, lestes vocavi Eudoni , el Beriloni, el A.lberli, el Gerardi, mei minislri; puis trois personnages non qualifiés, el Ugoni, el Ame– dei, el Soffredi; enfin le comte Humbert lui-même et ses trois fils , sigrwm domni fluberli comilis, si- (1) Le rattachement d'Amédée à Mainfroi semble résulter de deux faits : 1 o il lui succède, au lieu et place de son fils , après la catastrophe de 896; 2° il signe, immédiatement a– près lui le testament de !'impératrice En gelberge. (2) Une branche de la maison comtale de Milan, dont les possessions principales se trouvaient à Belusco, non loin de Crémone, et à laquelle appartenait l'évêque Odelric de Ber– game (954) fils d' Arieald, frère d'Hugues et oncle de Lan– franc (Codex diploin. Langob., n. 605 rapproché de n. 744), conserve héréditairement, à la fin du x 0 siècle, les trois noms d' Albéric, de Mainfroi et de Sigefroi (Codex diploin. liangob ., n. 953 et 977, mentionnant les époux Odelric et Berthe, leurs fils Mainfroi, Sigefroi, Roger et Odelric, leur petit-fils Albéric, alias Alcherius). (3) U. CHEVALIER, Gart. de St-André-le -Bas, n. 212.
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