BASA
"°' 136 = Quoi qu 'il en soit, ces trois familles de Mau– rienne, de Lenzbourg et de Granges possédaient en Valais des domaines qui paraissaient venir d'une origine commune à Grengiols-Moerel, Sierre– Anniviers, Granges-Chalais, Suen (Herens)Ayent, Conthey-Nendaz, Saillon, Orsières, etc...... et peut- être Aoste ! (Carutti et Gisi). Voilà qui viendrait confirmer notre interprétation . Outre les dernières volontés d'Aymon, deux pièces s'imposent ici à l'attention : l'arrangement entre le comte Thomas et l'évêque Landri (Gr. I. 243), d'abord. « Pour maintenir la paix .... le comte donne à l'évêque, en augmentation, le fief de Moerel sous le plaît de 15 livres mauriçoises, à la mutation du prélat» ; puis l'accord du Petit Charlemagne avec Henri de Rarogne, en septem– bre 1260. « Nous prétendons que l'évêque détient en sa possession notre fief d'Hérémence et dans la vallée d'Hérens. Nous réclamons, de plus, les fiefs d'Henri Albi, de Pierre de Nus, (Granges), de Boson de Chalais, de Jacques cl' Anniviers, d'Ulrich du château de Sierre, dont l'investiture relevait de Guillaume de la Tour, homme-lige de feu le comte Thomas notre père. Nous urgeons la restitution du comté de Moerel, qui nous re– vient par voie d'héritage, (ad nos jure hereditario spectantem Gr. II 40), que le prélat occupe sans raison .... à Moerel, où les chanoines Seguin et Boson de Granges possèdent le patronage des é– glises avec des propri étés (C. S. 407 et 414). - Toutes ces pièces se conservent aux archives de Valère. Publi ées par l' Abbé Gremaud professeur à Fribourg, elles passèrent inaperçues au delà
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