BASA

teur passe en revue plusieurs inscriptions remontant à 1700 ou 1800 ans av. J.-C. écrites dans cet alphabet. Les Scribes de Rash-shamra, dit-il , connaissaient six langues: le phénicien, l'arcadien, l'héthéen, le sumérien, Je proto– hittite et une nouvelle langue inconnue. Ces deux dernières n'ont pas encore été déchiffrées. M. Boson passe en revu e les singularités de ce premier :ilphabet qui a servi ù nos livres sacrés. Sa conférence abrégée a été ampl ifié e <1 la Semaine Bi – blique de Rome, vers la fin septembre 1931, où le co nf(·n~n ­ cie r a été chaleureusement applaudi et f(·licilé. Après cette intéressa nte dissertation, !'Abbé Durand éclaire un coin de l'àme de Mg1· Jourdain; il n'a pas cru exagérer en consacrant tout un chapitre au cœur de cet inoubliable évêque. M. Rodolphe Coquillard continue la lcc lure de son beau travail sur les Rosières; il nous en décrit l'origine, le but, les vicissitudes. Par son testament, Mgr de Sales avait laissé au Conseil de la Cité 9000 frs, dont les revenus annuels devaient doler trois filles pauvres : d eux de la Cité et une du Bourg, en raison de 100 frs chacune. Le nom de Rosières vient de ce que ces trois filles, choisies, parmi les plus sages et les plus gracieuses, devaient se présenter à !'Evêque le dimanche de la Trinité, le front ceint d'une couronne de roses, et accompagnées de leurs curés et de leurs syndics - ceux-ci revêtus d'une toge noire. L'auteur nous donne connaissance du Réglemenl mu– nicipal du 27 août 1787, en vertu duquel il fut statué que seules les filles de la Ville résidantes dans l'ancien dislricl de la Cure de St. Jean auraient eu droit ù la dotation. Pour celles du Bourg, la délimitation domiciliaire allait j usqu'ù la Planlaz. Dix ans de domicile dans la sphère de ces deux territoires suffisaient pour avoir part à ce tte œuvre de bien– faisance. Quant au payement de la dot, il fut établi qu'il ne se serait effectué qu'aprés la célébration du mariage. Plus tard, des dissentions surgirent entre les habitants de la Cité et du Bourg, ceux-ci se croyant lésés par les premiers, Mgr Solar engage à ne pas exclure les deux Curés de la présentation de leurs paroissiennes respectives.

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