BASA

nasies de Maurienne-Savoie des avantages appré– ciables. Il n e s'agit pas seulement d 'une parti e du bourg de St-Maurice et des reliques des Mar– tyrs, mais des vastes territoires du monastère dans les comtés du Chablais, du Valais, d'Aoste, de Savoie, et jusqu'en Franche-Comté. Pour m'en tenir à la vall ée du Hhône, nos histori e ns, jus– qu'ici constataient les possessions des comtes dans les vallées centrales et supéri eures du Rhône , sans pouvoir expliquer leur provenance. Généralement , ils les attribuaient ?i. la puissance toujours crois– sante des princes savoyards. Outre l'alliance de Humbert I avec une comtesse de Lenzbourg– Granges, les comtes avaient un autre titre qui explique cette occupation : la commende de !'Ab– baye de St-Maurice, que l'on paraissait ignorer. En vertu des donations du roi Sigismond (515) le monastère agaunois possédait dans le centre et le Haut-Valais, les curtes de Conthey avec Nen– daz, de Bramais avec Herens-Ayent, de Sierre et de Bernune avec la noble contrée et Anniviers; de Loèche, de Naters, terres reconnues ou assi– gnées par le diplôme de Rodolphe III en 1017, (arch. de l'abbaye ; Cibrario : documenti 21) ainsi qu'Ollon, Vouvry, et les Alpes du Chablais , de Martigny au Léman. La dignité d'abbé commendataire permettra aux nobles de Maurienne-Savoi e de disposer à des domaines agaunois dans leurs Etats, de 1033 à 1143. Des historiens s'étonnent de trouver, à l' ab– baye et dans ses seigneuri es, le duc Rodolphe de Rheinfelden, recteur de la Bourgogne, plus A cadémie • 10

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