BASA

W> 140 cm tard ri va l d'Henri IV à l'Empire, avec le titre de comte et abbé de St-Maurice, ensuite proprié– taire de Lutry, Loèch e, Naters, possessions de !'Ab– baye dans l a va ll ée du Hhône, ce qui ressort d ' un acte de 1079. Néanmoins, la chose me par aî t plau– sible. Ayant épousé en deuxième noces A<lelaïde, fille d 'Othon et Adelaïde, marquise <l e Suze, :'t laquell e, au décès de Buckardt III, alla l' Ahbaye de St-Maurice avec ses domaines, Hodolphe de Rheinfclden pouvai t parfa itement revêtir cetle dignité e t détenir ces seigneuries, r eçues comme dot de sa femme. Ce prince rival tomba ù la bataill e de Elster, en octobre 1080. Alors Henri IV disposa des pro– vinces du royal vaincu , notamment en Val a is. Pour r écompenser <l e sa fid élité Ermanfroi, l'Vê– que de Sion, il lui céda les sei gneuri es de l'a bbaye ù Loèc he, Nat ers et peut-être Aigle'? La Savoi e, sous Humbert Il et Amédée Til, esssaya bi en d e ressaisir ces villas, à diverses repri ses, (Notnm si t omnibus quod ego Amedeu s cornes et abba s con cedo atque dimitto ecclesiae sedunensi ha s cluas curtes.... Leucam et Naters (C h. Sed. 355 e t D. S. R. (1079) Grem. 15). Pou r tant, la commende du monast èr e Agau– nois r est a à l a Maison de Maurienne-Savoie. Ain si, Humbert II fils d 'Amédée II, disposa de nouveau de la prévôté de St-Maurice, en fave ur d 'Aymon d e Briançon, qu 'il voulut dédommager de sa dé– faite et de ses pertes. Malgré l'énergie des cha– noines, appuyés par Rome , l'intrus ne lâcha prise qu 'à prix d'argent. (Aubert : Le trésor de l' Ab– baye, 40).

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