BASA

Successeur d 'Humhert II l e Re nforcé~ (1080-1108), Amédée III, en core mineur, confirma, l'an 1108, en qualité de cnmle-abbé, la cession au prieuré e t église d'Abondance, en Chablais, tous les droits de l'abbaye sur cette va llée, sous la redevance annuelle d'une li vr e de cire à la S. Maurice et l a r éserve d e certains droits de cha sse (Aubert : le Trésor d e l 'Abbaye, p . 43, 44). N'osant r ésister à la puissance des de Ma u– ri enne , l 'abbaye dut subir la prévôt é de Reynaud , fr èr e cl ' Amédée III, dont l' administration men a– çait de devenir fatale. Le comte, sur les instances d 'Hugues, évêque de Grenobl e, se décida alors à prendre une mesure radi ca le. Pour rendre à ce tt e m aison de Dieu son antique ferveur, il r emplaça , en 1128, les dianoines séculiers, à Aga un e, par des chanoines Augustins, qui célébrèrent, il y a quatre an s, le huitième centenaire de leur ins– t allation dans l 'antique couvent. Là , ne s'arrêta pas la sollicitude cl u prince. Comme son frère Reynaud persistait à conserve r , m algré son consentement à l'act e de r éforme, l e titre et les préroga ti ves de prévôt , Amédée III se transporta à St-Maurice en 1143 avec son j eune fils Humbert III, reconnut aux religieux l e droit de nommer l e prévôt-abbé à l'a venir, n e réser– va nt que l es droits du comté. Dans l a même cha rt e, il demande humbl ement de r eleve r Hum– ber t II, son père, des censures ecclésiastiques, et de l' insérer au n éc rologe abbatial. Pourquoi ? Parce qu e ce comte, au mépris de la Bulle d e Léon IX, qui laissait l es r eligi eux libres dan s le choix d'un supérieur, avait cédé la prévôté a ux

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