BASA

CO> 142 = de Briançon, exemple suivi, dans l a suite, lors de l'installation de Reynaud dans ce tt e même charge. Certes, cet acte de réparation honore A– médée. Approuvée par Je Pape Lucius Il, cette charte entra en vigueur et marqua, pour l a roya l e abbaye, une ère de prospérité. Eugt' n e III y sé– journa dans son voyage en Gaule. Par une bulle d e 1148, il confirma les possessions du monasti're. La Maison de Maurienne, avo ns-nous vu, ayait profité du passage d'Henri IV à traverser ses ter– r es en lû?n, et réclamé, pour prix de ses services à Canossa , la cession d e territoires, notamment d ' une province.... fertile, le vieux Chablais, selon quelques auteurs. Outre qu e ce comté , où Blan– ches-Mains me semble voir succédé aux rois de Bourgogne, alors méritait à peine cette qualifica– tion de province riche, l 'abbaye déjà y possédait une grande parti e des terres ; fi St-Maurice, Ollon , Vouvry ainsi que les montagnes, de Martigny au lac. Avec Carutti j e croirais qu'il faut chercher ailleurs. Il s'agirait plutôt d e terres donn ées par Rodolphe III ù la reine Irmengard e en Savoi e ou encore des dom aines enlevés aux d escend ants d 'Humbert le Vi eux , comte de Belley, après Ja n:~volte de ses fils , nommémen t l e trop fameux Burckardt II, archevêque d e Lyon et abbé d e St– Maurice.... , revenues à l'empire. Voilà qui explique– r ait le titre d e comte de Savoi e pris par la pos– térité de Blanches-Mains, depuis Améd·ée III dans la charte de Hautecombe en 1125. Cependant, avant de partir pour la croisade avec son neve u Louis VII, roi de France, Am édée III avait obtenu du monast ère Aga unois , un d e-

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