BASA

van t d 'autel en or, offert par Charlemagne dit-on , engageant à ce t effe t les droits de sa Maison s u r la vall ée de Bagnes. Fa u te de restitution, Hum– bert III son fils , les céda définitivemen t à l 'ab– baye qui conse r va cette seigneurie jusqu ' à l a Hévo lution d e 1798. Ce dern ier, n éan moins, dans son arrangement vers 1180, avec l e couvent ava it réservé ses droits d e sou ve r ai n. Leur interpré ta– tion donna encore lieu à d es d iffére nd s so us son fils Thomas. Après des atermoiements, sur des réclamations, un accord final s'ensuivit, por tant que , lorsque le comte se trouvait entre le Mont– joux et Brest, au d essous de St-Gingoph (Furre r III 59), il jouirait à Bagnes, de ses a nci ens droits de réception , des forèts , des montagnes, des bans ; administrerait l a justice; les officiers relèveraient de lui. Le comte un e fois hors de ces limites, l'abbé de St-Maurice redeviendrait seigne ur du va llon : employés, hommes, terres rentreraient sous sa juridiction. Nonobstant, Bagn es dev rait le se rvi ce militaire et les pres tations au château de Chillon , 27 sols <l e plait et 12 muids de from ent , ce que confirment les compt es de chùtellenie à Turin . Cette conve nti on de 1219, il convie nt de le reconnaitre, am éliora les relations entre les deux parties intéressées. En font foi les donations s uc– eessives des princes d e Savoie à l'abbaye. Thomas, confirmant le legs de son père Humbert III, céda ù Aga une l'hôpital de S. .T acques a u monastère, en 1217. En 1227, il fit don au couvent de 100 sols ma uri çois, pour faire brùler un cierge jour et nuit devant la châsse de S. Mauri ce, à la con-

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