BASA
Ce silence n e révoque-t-il pas en doute l'effica– cité de ces legs? Malgré les anathèmes dont Je prélat donat eur menaçait les contrevenants, ses dernières volontés n 'e urent point ou, du moins, pas tout leur effet. L'office du vi domma t, signe <l ' une juridiction ecclés iastique, dont l'histoire constate l' existence à Orsières e t à Leytron (Sa illon), nous porte à cro ire qu e l'église de Sion jouit temporairement <les <lroits seigneuriaux dans ces deux territoires mais au XIIe siècle, Les princes savoyards détien– nent ces deux curtes. A qu elle époque leur firent– e lles retour '? Essayo ns d e le préciser. Une bulle d 'Al exandre III (Ch. Sed. 550) à A– médée de la Tour, évêqu e de Sion, vers 1160, dé– sapprou ve l a cession au Montjou x, par Louis, l e prédécesseur de ce derni er, <les églises de Marti– gny, de S. Brancher, d'Orsières, de Liddes, a u grand d étriment de notre ca th édral e, et cela bien que celle-ci reçût en dédommagement la paroisse de S. Etienne de Loèche. Voilà qui fit supposer a u cha naine de Ri vaz que cette cession d 'Orsières et de Saillon à la Savoie coïncidait avec la do– nation des paroisses d 'Entremont au S. Bernard. Mais la charte pontificale à l'évêque Amédée ne fulmin e pas seulement contre le prélat Louis mais contre ses prédécesseurs (C. S. 330) contra antecessores tuas. Hemontons à cet effet l a série <les pontifes sédunois. S'il jugea d evoir rendre ù l'abbaye le prieuré de S. Maurice d'Aigle , S. Gué– r in , à la fois abbé de S. J ea n d'Aulph et évêqu e de Sion, défendit avec vigu eur les droits d e son siège, amenant le comte Amédée 111, avec le con-
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