BASA

'°" 15.0 "°" accord so us l'épiscopat de S. Guérin qui restitua l'église d 'Aigle à l'abbaye , mais recouvra par con– tre définitivement Loèche et Naters; enfi n, so us l 'évèqu e Louis, qui assigna l' église de Loèche à so n chapitre cathédral avant llüü. De la sorte, firent les frais d e ces arrange– ments successifs surtout !'Abbaye, qui reçut le prieuré de S. Maurice d'Aigle, mais perdit pour toujours la plupart de ses possessions dans l e centre et le Haut-Valais ; puis le ch apitre cathé– dral qui dut abandonner Orsi èr es, Saillon , Suen , Ayent, Hérens pour Anni viers, Bramais e t Vex. L'évêc hé obtenait Si erre, r éoccupait Lo èc he e t Na lcrs, tandis qu 'à l a Savoi e allaient Orsi ères, Saillon avec les se igneuri es d'Hérens, Aycnt a insi que des droits à Granges -Chalais, et Grcngiols– Moerell, réclamés par le comte Pi erre en 1260. A propos de Saillon, dont nous parlions plus haut, d 'autres échanges eurent li eu en 1221 et1231. La Savoie, après avoir occupé cette localité, l'inféoda à des nobles qui en prire nt l e nom d e– puis 1138 : ai nsi , Pierre de Saillon, témoin ù la restitution de Loèch e -Naters à la m ense épisco– pale (C. S. 355); Aymon son fils , qui fi gure parmi les barons d'Humbert III au trait é d e la Morge en 1179 (Cibra rio 80). Pour sa u vega rder ses pos– sessions d e la vallée du Hhône, où l'évêque Lan– dri ve nait de construire le chàt ea u de la Soie en 1219, le comte Thomas acquit pa r écha nge les droits des d e Pontverre en 1221 (G r . I, 233) et des de Saillon en 1231 (Gr. I 296), droits qu e ces nobles tenai ent d e lui. Le prince constitua alors ce t erritoire en châtell eni e savoya rde, avec un ti-

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