BASA
""' 151 = tulaire dans ce chàteau , l e plus important de la contrée. Aux mesures prises par Thomas, l 'évèque Lan– dri r épondit par la construction du fort de la Bâtiaz en 1233. Cette course aux armem ents con– tinua sous ses fils Aymon , apanagiste du Bas-Valais, qui édifia Montorge, et le P etit Charlemagne, en guerre avec l'évêqu e Henri de Rarognc , l e Petit Charlemagne qui éleva l es donjons de Conthey en 1258, de Saillon ·en 1259, de Brignon en 1260. Poursuivant la politique des siens, ce prince con– tinua ù acheter les parts d es ti ers, ù l'effet d 'ar– rondir ses domaines dans la vallée du Rhône : il Saxon, la maison-forte de Pierre de la Tour, les droits du chanoine Pierre d'Ayent; le château et le mandement pour 282 livres (Gr. II 87). (Turin , comptes de Saxon). Sa mort l'arrêta dans ses projets en 1268. A son frère et successeur Philippe, de complé– ter, en ces temps troublés, son œuvre à Saxon en bfttissant, en 1277, sur l'emplacement de l 'a n– cien bourg, le château qui , en servant de demeure aux châtelains de Saxon et d 'Entrernont, couvri– rait de sa protection tout le territoire. Aussi ces deux chùtellenies durent-elles coopérer ù l'achat et à cette construction. Des différends, certes, surgirent encore dans le oours des siècles, entre la Savoi e et le Valais : sous Amédée V le Grand , vers 1300, où l'évêque Boniface de Challant détruisit la Tour de Riddes qui dominait le pont du Rhône; en 1352, J.orsque le comte Verd , aprrs la prise de Sion , occupa , pendant dix ans , les châteaux épiscopaux de Tour-
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