BASA
"""' 154 wo vigueur, de veiller sur les territoires et de gérer consciencieusement leurs charges. A la fin de l eur mandat, ils rendaient compte de leur gestion à Ùne Chambre spéciale de Chambéry. Au reste, pour empêcher les excès de zèle et prévenir des mesures tracassières de la part de leurs officiers, les princes consentaient à exami– ner les recours administratifs de leurs sujets, pour y faire droit autant que possible. Des délégués, notamment les jugrs mages du Chablais, du Bas– Valais et de l'Entrcmont parcouraient les pro– vinces, dans le but d'examiner les réclamations, d'étudier les causes en appel, tenant des assises dans toutes nos châtellenies, surtout à S. Maurke et à SaiUon. S'ils ne purent redr.esscr tous les torts, remé– dier à tous les abus, les ducs, il sied de le recon– naître, assurèrent la marche régulière de nos af– faires et firent le bonheur de nos populations. En tf:rminant, relevons un titre spécial de re– connaissance du Valais envers l'antique Maison de Savoie . Ses membres demeurèrent les protec– tecteurs de la religion dans leurs Etats. Aussi, s' employèrent-ils, même après l'occupation de Monthey par nos dizains, d 'e ntente avec nos prin– ces-évêques, pour affermir, chez nous le catholi– cisme menacé. Qu'il suffise, à cet effet, de men– tionner l'intervention de S. François de Sales et l 'apostolat dévoué des capucins savoyards. Abbé J. L. TAMINI membre des sociétés d'histoire du Valais . Sion, le 12 Juil/el 1934.
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