BASA

- 157 l a poésie pr oven ça le, se m êlent les premi èr es not es d 'u ne poésie no uvelle e n langue vulgaire qui , en moi11 s d ' un siècle, a ttPindra son pl ein épa noui ssem en t. " ... la Savoie... oh déjà a n Moyen-Age, fleurissait brillamn1ent, sous une suite de vaillants Com tes, la tige de l'antique maison souv eraine de ce pays .. . )) SAINTE-B& UV J·: (Portraits contwrpo,-aim : Xavier de M aistre). Par sa situ a tion en tre l a Proven ce et l'Ita li e, l a Cour d es Comt es <l e Savoi e, qui , a u XIIme et au X IIIm• siècl es, ava it son centre prin cipal dans l' anc ienne ville de Su se, était toute désign ée pour accueillir à leur passage l es troubadours qui se dirigeaient ve r s nos contrées; la poésie occitane y était naturell eme nt en honneur. Raymon de Toulouse s'y arrèt a, lor s d e son voyage à Bologne et c'est lui qui célébr a l a va– leur d e Thomas J•r, le « conte valem de Savoya ». (Ab son gai) . Eli as de Ba rjols e t Aimeri c d e Be– lenoi doi ve nt y avoi r passé a uss i. 11 paraît très probable (1) qu ' un autre troubadour, et l ' un des plus grand s, Uc de Sa int-Circ, a it séjourné à ce tt e cour. Ce qui ('S t sùr, c'est qu e da ns un de ses célèbres sirve ntois (1240), il parl e d es Comt es Thomas Il e t Amé d t~e, e t les incite ù tenir bon contre !'Empe reur, leur ra pp ela nt le meurt re de (1 ) GIULIO B ERT0'.'11 : « I lrovatori d'Italia • - Orlandini, Modena, 1915.

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