BASA
= 162 '"°" fut l à, sans doute , un nu age sombre qui plana, n on pas se ul em ent s ur leur maison mais sur la Prove nce. Qu 'a llait devenir l 'indépe ndance du Midi ? Cette p ensée hantait souvent les poètes qui , à la Cour de Raymond et de Béatrix, avai ent trou vé une hospitalité princi ère et un gracieux accu eil. Plus d ' un e fois ils ont exprimé dan s l eurs cha nts leurs douloure uses appréh ensions : témoin une complainte sur la mort de Bér en ger. On retrouve les phrases usuell es de la poésie proven çale, l es louanges du mort et la prière à Dieu de lui assigner une belle place dans le royaume des élus, bi en qu 'elle a it quelqu e chose d e nouvea u dans l 'accent presque élégiaque du poète , qua nd il plaint la Provence orpheline d e so n Seigneur. Témoin encore un sirvenlois de la m ème époque, parcouru d ' un frémiss ement d e rebellion à la pensée que l'ind épendance méri– dionale va s'éteindre, et qu 'il faudra se soumet tre au joug étranger. Si Béa trix n e donna point à la Provence l' h é– ritier désiré, elle lui procura toutefois , ainsi qu 'à sa famille, << un honn eur singulier qui n e se « rencontre point en aucune autre maison sou– « vera ine du monde et qui est sans exemples « dans tous les siècles (l ) ». Dante mentionne aussi ce tte gloire pe u com– mune quand , au VI 111 • chant de son « Paradiso », . . . . . . . Romco di cui Fu l'opra grande mal gradita, (1) GUICHENON, op. cit.
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