BASA

CUJ 163 '°' à propos de ce digne Prove nçal de ce cœur gé– néreux et hautain, qui , comme lui, endura la peine de l 'exi l, il écrit: Qualtro figli e cbbe e ciascuna regina Raimondo Berlinghieri . . . . • Quatre fill es, dont la bea ut é délicate refl était celle de l eur mère, vinrent réjouir ce vieux pa– la is d 'Aix, siège des Cours cl ' Amour, avant d'aller porter loin sur des trônes, les verlus de Savoie jointes aux grâces de Provence . La _première, Marguerite, épousa ce Louis IX roi de France, mort à la Croisade, que l'Eglise vénère comme Saint. La deuxième, Léonor, fut mariée à Henri III roi d'Angleterre. La troisième Sanchie (ou Léoni e), devait épouser Haymond VII de Toulouse : - ce tte union aurait amené l'annexion de la Pro– vence au Toulousain - mais elle épousa Richard de Cornouailles, qui porta quelque temps le ti– tre d 'empereur. La dernière, Béatrix (1), un an après la mort de son père, fut mariée au .. frère du roi de France, le Comte d 'Anjou , qui devien– dra par suite Comte de Provence, avant de d e– venir roi de Sicile. Mais la gloire de la postérité de la Comtesse de Provence devait s'étendre plus loin encore: trois de ses p etites-filles montèrent les marches du trône. Isabelle de France fut r eine de Navar– re ; Marguerite d'Angleterre fut reine d 'Ecosse; (1) Dante fait aussi allusion à celle-ci et à sa sœur Mar– guerite, au chant VII de son « Purgalorio >.

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