BASA
un 165 un se h eurta au r efus de Charles d 'Anjou et dut r enoncer à ce rève. La médiation d'un autre de ses bea u x-fils, l e roi de France, mit fin au difTé– rend, en 1256 (1). Ce fut alors que belle en core, d ' une beauté r endue mème plus touchante par la lutte intime et deux fois cruelle, Béa trix quitta ces lieux où plus rien n e l'attachait désormais et s'e n vint de nouveau dans son pays natal. Elle y trouva , dans le respectueux et cordial accueil de S(' S compa– triotes, dans la piété, dont elle ne s'était jamais départie , et la gén érosité qui fut un d es traits caractéristiques de sa vie, une consolation à sa double douleur. Ell e fit son tes tament à Ami ens (2). Après avoir légué à ses frèrPs et neveux une partie d e son bien , l'lle donna l'autre pour la fondation d ' un hôpital uux Eche lles, en Savoie. C'est aux Echelles, dans un château familial , qu 'elle se retira pour y passer dans un pieux recueiJiement le reste d e ses jours. Elle fonda ensuite, donnant à cette intention son château et la Seigne urie des Echelles, une Commanderi e de l'Ordre de S. Jea n de J érusa– lem. Cette deuxième fondation , qui est du 13 Novembre 1267, précéda de très peu sa mort, survenue au mois de décembre de la mème ann ée. (1) GurcHENON, op. ci t. (2) Au mois de Mars 1263, selon GuICHENON, op. cil.; le 6 des ides de Mars 12()U, scion BLANCHAHD, 'I Hisloire de /'Abbaye de Hau/ecombe ».
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