BASA

'°" XXIII '°' L'auteur passe ensuite en revue les superstitions et les rites magiques qui déparent les cultes Assyro-babyloniens. L'Abbé Durand retrace dans une longue synthèse les origines et l'affirma tion de la langue française dans la Vallée d'Aoste depuis l'époque romaine jusqu'à l'invasion des barbares, ensuite ses évolutions et ses vicissitudes de– puis la dominati on d'Humbcrt au x Blanches-Mains jusqu'à nos jours. L'auteur tient à souligner que si l'idiome Val – dôtain a subi les influences philologiques des parlers de la Savoie et de la Suisse Hornandc, il n'en est pas moins une plante qui a pris nais sance, a grandi et fructifié sur notre sol. L'Abbé Durand fait surtout ressortir le culte que les Princes de Savoie ont constamment profess é pour leu r langue ma te rn ell e c l il conclut que notre petit peuple étant, en deça d es Alpes, la clcrni<'·re épave de cet ancien royau – me d e Bourgogne el de ces Etats de Savoie qui nous ont laissé des traces si profondes de leur organisation politique et sociale, ne peul répudier son idiome sans se renier lui– même. Séance clu 26 Novemb1.•e 1932. Après s'ètre concertés sur les préparatifs po ur la pro– chaine célébration du IX'"° Centenaire de la Fidélité Valdô– taine :i la Maison de Savoie, les membres présents procè– dent à l'élection de 1. M. le Prof. Neri, de l'Université de Tu rin, bienveillant appréciateur et connaisseur de la littérature valdô– tainc dont il a ébauché les bea utés dans deux articles de journal. 2. M. le Prof. Bettazzi Hodolphe, l'illustre conférencier de l'Action Catholique, et vaillant champion de toutes les saintes causes. 3. i\L le Prof. Jul es Brocherel, brillan t pol ygraph e, qui nous a donné dans diverses Hevues, notamment dans « L' Augusta Prœtoria » de remarquables articles de cri· tique littéraire et de savantes dissertations de géologie, glaciologie, minéralogie, apiculture, linguistique etc.