BASA

'-"" 173 WI Lolli s n e s'est null ement occupé, et q ui ont pou r lui une gr ande importa nce. Mi eux en cor e, pou r tant , a imons-nous à con– clure avec 1\1. Bertoni (1) que ces deux fe mmes peu ve nt avoir é t (~ aimées et chantées to ur ù t o u r pa r Sordell o. C'es t son opinion q ue l a femme i ndiq uée pa r l e titre de « Confessa » dan s la Ten– son éch an gée avec Peir Gu ilh el m ne peut être qu e Béatrix; t andi s qu e da ns d'a utres composi– ti o ns, l a dam e à qui Sordello s'<1dresse peut être aussi Guid a d e Rod ez. Toutefoi s, concl ut-il , « il « es t bien diffi cil e de di stingu er exa ctement ce « qui r evient à l'un e femme plutôt q u 'à l' a utre « da ns les poésies de Sordello ». Si l eur amou r pou r la Com tesse de Provence peut avoir su scité un e r iv::llit é entre le j eun e p oète ve nu d 'It alie et le vieux s ire Blacas, elle n 'a pas em p t~ch é le gén ére ux Sordello d'écrire le Planh vigoure ux et presqu e d rama t iq ue sur l a mort du preux ba r on ; bien que l'image n e soit pas neuve, il p a rt age l e cœur ch aud en cor e et tout sanglant d e Blacas ent r e l es princes e t b a– rons pour leur donn er le courage et la for ce d 'accomplir de nouvell es prou esses. Ce geste d ' une ra r e ori gina li té ch ez les trou– badours (2), qu i, selon quelq ues critiques (3), n 'a p as se ul inspiré à Da nt e l e fam eux épisode du (1) G IULIO B ERTO NI, op. cit. (2) GIULI O B ERT ONI, op. cit. (3) FRA.'.'ICEsco TORP.AC: \, « Giomale danlesco ».. . ecc. e « Fres chi e Minii d el Dugenlo >) • Milano, Cogliati, 1908.