BASA
'°' 174 = chant VI de son « Purgatorio », a été imité par Bertran de Lamanon . Il partage à son tour, le cœur du seigneur et poète prove nçal entre les vaillantes d am es de sa p a trie et l'offre tout d 'abord à la Comtesse de Provence, celle qui av ait agréé ses vers d 'amou r et l a fidélit é de son dévoùment : e midonz ... de Provenzri q;i. r a rle prez b flor prend::m prim icr::imcnt en gnrt per Jin' amon:. L'expression « doussa enemia >> que nous avons trouvée dans la premi ère biographie de Sordello à propos de la femme qu'il a aimée, et que l'on retrouve clans une composition lyriq u e nclressée à « Agradiva », porte M. Torraca à se demander si la gracieuse Comtesse s'est montrée sensibl e à l'amour et aux vers de Sordello. Il paraît que non , à en croi r e la r éponse cl u pode à P eir Guilhem, qui l 'interroge sur ce point. « Dieu em– « ploya toute sa puissance, quand il la fit à mon « grand domma ge, et les bea utés des autres n e « sont rien en comparaison de l a sienne, et l es « qualités (des autres) n'ont aucune valeur; mais « je n e veux d 'ell e qu e pla isir et honneur; s'il « s'y mêlait qu elque saveur d'amour, par sa mi– « séricorcle, non point par dette , pour cela se u– « lement j e croirais être l'homme le plus heu– « r eux (1) » . M. Tor raca semble insister sur cette expression « cloussa enemia », se demandant si c'est seule- ( 1) FRANCESCO TORRA.CA: « Le donne italiane . . . » ecc.
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