BASA
= 1ï5 """ ment pour s'opposer à l'appel de Blac C1 s qui avait invoqu é sa « doussa ami a » q ue Sordello s'en sert , o u plutô t par ce q ue ]a dou ce Comtesse lui app ::i rut toujours « a ussi sereine et aussi fro ide qu 'une stat u e » ; m a is, à notre av is, ell e n 'a pas une si gr ande importance. H.eprenons l 'é tude d e M. Tor rnca (1) qui p a r les derni ers ver s de l ' « Ensegnamen d'anar » ve ut n ous prouve r que la dam e p rove nçale aimée de Sordello n e peut-être qu e l a femme de Raymon<l– Bér enge r , celle qui est entre toutes la plus no– ble, l a plus pure, la m ieux orn ée de vertus , celle qui plait l e plus au x b raves: la mcl z a mada e que in enz :11na e q uc mais a <le bona fmna. E t remarq uons q ue dan s ce tte pi èce, qui sem– ble p resqu e dévoil er son idole, Sor dello l aisse éch apper toute la sua vité de l' amour q u i l'a conqui s: N'.-\gr::tcliva , m a clolsa an1ia 1 comme l' ai dichada . M. Torraca, à qui cette appell ation d e « d0lsa ami a » n 'a point échappé, conclut pou r t a nt , et nous accepton s sa concl usion, que « à l a Cour « de P r ove n ce, a ucune dame, Béa tr ix exceptée, « n 'au ra it pu j ouir d 'un si l ar ge tri b ut d 'admira– << tion , sa ns qu e les autres, et Béatrix elle-m êm e, « n 'en fu ssent bl essées ». (1) F RANCESCO T ORRACA, <! Giornale danlesco .. . » ccc.
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