BASA
:n: XXXI :r. sonnelles ainsique celles de l'Académie, à laquelle le Dé– funt pensait de consacrer le fruit de ses études, mainte– nant qu'il avait déposé le souci de sa charge. Mgr Boson donne ensuite la parol e à M. Je Prof. Alexan· dre Favero qui nous a révélé les origines historiques de la famille Pinchia, originaire de Cuorgnè et di visée en plusieurs branches; le père de notre regretté Collègue fut syndic de Turin, intimement mêlé à tout le mouvement de cette époque; sa mère avait r êvé d'en faire un abbé; il s'inscrivit à la Faculté de droit, exerça l'avocature, fit part de l'expédition de Home, en tra au Parlement. Quand la derniéreguerre fut déclarée, sacrifiant ses vues person– nelles, il revêtit son vieux costume d'alpin et partit pour le front. Ce qu'a été cette exis tence tourmentée d' un idéaliste, on le verra mieux à la lecture de ces pages qui ont fait revivre en raccourci puissant la figure du Comte Pinchia, chevalier de l'idéal, avec ses ombres et ses lumières. La désignation aux charges a appelé comme de juste à la Présidence Mgr Boson qui a ètè pendant 10 ans l'aide inlclligente, le bras droit du Président défunt, et à la Vice– Présidence M. l'abbé Henry, alpiniste, botaniste, glaciolo– gue, conteur, poète, historien. Aux charges d e secrétaire, vice-secrétaire, bibliothécaire, conservateur du mu sée, cais– sier ont été reconfirmés les mêmes individus. Ont été présent ées trois candidatures dont les noms devront ê tre approuvés à la prochaine séance. i\l. l3rocherel demande des informations sur le cata– logue de la Bibliothèq ue Frutaz ; il propose éga lement que l'Académie entreprenne une étude à fond sur la Bibliogra– phie Valdôtaine. Mgr Boson a é té bien aise de lui appren– dre que ce trayaiJ occupe les lo is irs de deu x membres de notre Société. Parmi les nombreuses adhés ions, significative celle de M. le Doct. de Cocatrix, Présid ent de la Société d'histoire du Valais romand, lequel a rappel é la promesse, non en– core maintenue, de rendre la visite ù nos bons amis et voisins e t collègues du Valais. M. l'abbé Durand ayant été r etenu ailleurs par ses obligations s'est excusé auprès du Bureau de ne pouvoir
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