BASA
'°" XXXIX "°' qu'il sou tenait contre la Valanga, journal socialisant qui faisait grand bruit à cette époque, à Suse. En été, tandis que ses collégues de l' enseignemen t al laient chercher la fra îche ur clans les montagnes, le c hanoine Ca labrese se rendait à l'é tranger où il y consacrait une parti e de ses vacanc es à donner d es miss ion s aux émigré s italien s, en Suisse e t clans la Savoie. La connaissa n ce parfaite du fran çais el de l'italien, voir mème de l'all ema nd, lui facilitait si nguli érement cette tâch e. Sa s up ério rit é dans le doma in e linguis tique lui as– surait de s avantages r ée ls, le me tta nt dans la poss ibilité de traduire sa pensée dans l'idiome de s pays qu'il parcou– rait. Cet apostolat qu'il accomplit avec tant de zéle pendant plusieurs années, à l'é trange r, où il a lié des r elatic•ns in– times aYec d e haul.s personnages du Va tican a pu ê tre un d es motifs pour leq uel il fut dé signé à occuper le siège épiscopal d'Aos te . + + + Un écrivain et gr and admirateur de Mgr Calabrese é– crivait n aguère « le r èg ne de Mgr Ca lab rese à Aoste ne fut gu ère qu'une s uit e d e jours sa n s o ra ges, un e longue p é– riod e d e quiétude». Nous ne pouvon s pas, certes, so uscrire, entièrement à un pa reil jugement qui tend à affaiblir et à dénaturer mème le caract ère de l'épiscopat, car on ne conçoit pas la vie d'un évéque sans sac rifices. Null e car– rièr e ne comporte autant de respon sabilités e t n 'entraîne autant d e crainte, d 'appréhension et de so llicitude que l'é– piscopat. Or, Mgr Calabrese n'é tait pa s exempt d e ces é– preuv es inhérentes à sa charge. Nous pouvons cependant affirmer qu e son r ègne a été dou x el pacifique. D' un ca– ract ère ga i et expansif, bon et pat ernel avec le cl ergé, ac– cueillant avec les fidèles, généreux et cordial enve rs tous, Mgr Calabrese s'es t créé bien vit e dans notre diocèse un courant de sympathie et d'estime qui ne s'est jamais dé– menti. Comme chez le bon Pasteur, les sympathies préfé– rées de Mgr étaient pour les enfants et les je unes gens. Son premier geste fut de s'emparer de la jeunesse et de la porter vers Dieu. Que ne fit-il pas pour organiser l'œuvre des
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