BASA

1 i tm XLII '°' don de plaire, d 'amu ser en même t emps qu e d' in struire, il vous entretenait avec la même a isan ce, s ur d es s uj ets philosophiques, th éo logiqu es, politiques, agraires ou so ciaux projetant sur chacun d e ces probl é me s une lueur d e son intelligence. La maîtrise avec laquelle il parlait et éc ri vait le fran– çais et l'italien, ses connaiss ances historique s et littéraires l'avaient rendu très re commandable auprès d es socié tés savantes du Piémont el de la Savoi e, dont quelque s unes étaient très honorées de pouvoir le compter parmi leurs membres correspondants. La Vie de 11'1gr Rosrr:: dont il fut l'auteur appréci é le plaça au rang de no s meill eurs bio– graphes. L'Académie de S. Anselme qui le compte au nom– bre de ses illustres Présidents d'honneur e t qui a eu main– tes fois le plai sir d'entendre sa parol e vibrante et incisive, range, aussi, parmi ses œuvres de choix, ses d eux belles et intéressantes commémoraisons de i\Igr Duc et du cha– noine Frntaz qu'elle a consigné dans ses annales. • • • Le temps qu'il consacrait à l'étude, à la correspon– dance, voire mème à ses voyages à l'étranger, ne l'empêchaît pas d'avoir toujours l'œil ouvert sur son diocèse, d e veil– ler sur les pasteurs el les ouailles cl de s'occuper de l'ad– ministration de ses paroisses et de ses établissements, par– ticulièrement, du petit et du grand Séminaires qui ont toujours été l'objet de sa plus grande sollicitude. De nom– breus es et importantes améliorations ont été introduit es dans ces deux établissements pendant son i!piscopat. Man– quait-il au grand Séminaire un professeur, c'es t lui qui le r emplaçait? Ne l'avons nous pas vu occ uper pendant plu– sieurs années la chaire de fran çais laissée vacante par la mort de M. le chanoine Frutaz? Manquait-il un prédicateur de retraite aux jeunes ordinands, c'es t encore lui qui s'en chargeait? Combien de séminaristes doiv ent à Mgr d 'avoir pu poursuivre leurs éludes et atteindre leur vocation! L'intérêt que Mgr démontrait envers les èlévcs du Sanc– tuaire était en parfaite harmonie avec les sentiments qu'il éprouvait pour son clergé. Les prêtres n'étai ent pas à ses

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